Le dépistage des cancers féminins

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Le dépistage organisé des cancers féminins est l’affaire de toute une vie, depuis l'entrée dans la vie sexuelle jusqu’à 74 ans au moins. Cancers du sein, du col de l'utérus, colorectal... un diagnostic précoce permet une meilleure efficacité des traitements et une augmentation du nombre de guérisons !

Une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie. Or, détecté tôt, il guérit dans 9 cas sur 10 !

Dans le cadre du dépistage organisé, une mammographie et un examen clinique vous sont ainsi proposés et recommandés tous les 2 ans, de 50 à 74 ans. Ils sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. 
Vous recevez en ce sens un courrier d’invitation, accompagné d’un bon de prise en charge et de la liste des radiologues de votre département, agréés dans le cadre du programme de prévention national.

Après 75 ans, cela dépend de son suivi médical et de ses pathologies. Ne pas hésiter à en parler avec votre professionnel de santé. 

L'autopalpation

Dès 25 ans, un examen clinique régulier des seins par un médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme est recommandé. Entre deux consultations, l’autopalpation peut permettre de détecter des symptômes qui doivent alerter :

En fonction de vos antécédents personnels et familiaux, ainsi que de l’examen clinique, une mammographie ainsi qu’une échographie peuvent vous être prescrites à n’importe quel âge. 


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Le cancer du col de l’utérus est dû à une infection liée aux papillomavirus humains (HPV), l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. Il touche plus de 2 800 femmes chaque année. 
Pourtant, il peut être évité par un dépistage régulier par frottis, qui permet de repérer précocement les lésions précancéreuses et de les traiter. Or, plus de 40% des femmes concernées ne réalisent pas, ou pas régulièrement, ce dépistage !

Dans le cadre du dépistage organisé : 

Le dépistage du cancer du col de l'utérus s'adresse aux femmes de 25 à 65 ans, sans antécédents ni symptômes, vaccinées ou non contre les papillomavirus humains (HPV).

  • Pour les femmes entre 25 et 29 ans : un frottis cervico-vaginal vous est proposé et recommandé à 25 ans. Il sera à renouveler à 1 an, puis tous les 3 ans jusqu’à 30 ans.
  • Pour les femmes de 30 à 65 ans : un test HPV vous sera proposé tous les 5 ans jusqu’à 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.

Prendre rendez-vous pour son dépistage

Cet examen peut être réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste ou un(e) sage-femme.
Pour identifier rapidement l'un de ces professionnels de santé et prendre rendez-vous, un nouvel espace d'information offre un accès direct à 3 plateformes en ligne :

JeFaisMonDepistage.e-cancer.fr

La prise en charge du dépistage

Les femmes qui n'auront pas réalisé de dépistage au cours des trois dernières années bénéficieront d'une prise en charge à 100% de l'examen, sans avance de frais, par leur régime d'assurance maladie. Cette disposition vise à rapprocher les femmes les plus vulnérables et celles les plus éloignées du système de santé de la prévention et du dépistage.
La consultation chez le professionnel de santé est prise en charge aux conditions habituelles.

Si vous êtes bénéficiaire de la Complémentaire Santé Solidarité (CSS) ou de l'Aide médicale d'Etat (AME), il n'y a pas d'avance de frais.

Près de 95 % des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans, chez les hommes comme chez les femmes. Ce cancer évolue le plus souvent sans symptômes ni signes perceptibles dans un premier temps. Or, quand il est diagnostiqué à ce stade, il se soigne dans 9 cas sur 10.

C'est pourquoi, dès vos 50 ans et jusqu'à 74 ans, vous pouvez bénéficier d'un test de dépistage par la recherche de sang dans les selles dans le cadre du programme de dépistage organisé. 
Le kit peut vous être prescrit par votre professionnel de santé, délivré en pharmacie d’officine ou commandé en ligne depuis le site monkit.depistage-colorectal.fr.

Si du sang est trouvé, une coloscopie est effectuée. Elle permet de mettre en évidence des polypes ou adénomes, avant qu’ils ne dégénèrent en cancer ou de diagnostiquer un cancer colorectal à un stade peu évolué.


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