Des marges d’optimisation de cette offre sont observées sur le terrain à travers l’activité des structures, tant sur le plan de l’organisation que de l’utilisation.
Dans ce contexte, l’ARS et les quatre départements bretons ont souhaité conduire une réflexion sur le dispositif hébergement temporaire, qui vise à clarifier ses missions, à améliorer sa lisibilité auprès des usagers et des professionnels et à mieux structurer l’offre sur les territoires de proximité en complément des réponses à apporter aux besoins des personnes âgées.
Un référentiel régional de bonnes pratiques de l’hébergement temporaire pour personnes âgées
Les travaux, qui ont été initiés en 2015 au niveau régional, ont conduit à l’élaboration d’un référentiel régional de bonnes pratiques de l’hébergement temporaire (médicalisé), qui est un premier volet du chantier engagé.
Ses préconisations émanent des travaux d’un groupe de travail, piloté par l’Agence régionale de santé Bretagne, composé de représentants de l’ARS, des Conseils départementaux, des établissements médico-sociaux et sanitaires œuvrant dans le champ des personnes âgées, de Méthodes d’Action pour l’Intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’Autonomie (MAIA), d’associations d’usagers spécialisées.
Ce document se veut un support d’aide pour l’amélioration du fonctionnement de l’hébergement temporaire et un appui à la contractualisation pour la clarification du positionnement de l’hébergement temporaire, à la fois en interne aux établissements mais également avec les partenaires sur le territoire.
Il comporte un socle précisant ses missions et ses conditions d’organisation et de fonctionnement pour l’élaboration et la clarification du projet de service spécifique, et deux volets spécifiques :
- l’accompagnement en hébergement temporaire de personnes âgées malades Alzheimer ou malades apparentés avec troubles du comportement.
- l’accompagnement en hébergement temporaire de personnes âgées en post-hospitalisation.
Au-delà de l’élaboration d’un référentiel, l’action sera ensuite portée à l’amélioration de l’organisation de l’offre en termes d’implantation et de gradation, second volet du chantier.