La Bretagne se place, avec les régions Normandie et Hauts de France, au premier rang des plus fortes mortalités régionale par cardiopathie ischémique*.
Pour y remédier, l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne, la Fédération française de cardiologie et les partenaires (l’Assurance Maladie, la Mutualité Sociale Agricole, le Régime social des indépendants et la Mutualité française Bretagne) lancent une campagne régionale de sensibilisation auprès du grand public à l'appel immédiat au 15 pour toutes douleur thoracique de plus de 15 minutes. Objectif : améliorer la prise en charge et la rapidité de la "reperfusion" du muscle cardiaque, l'infarctus du myocarde constituant une urgence médicale.
* source DRESS « l’état de santé de la population en France » 2017 et données Cepi DC
Un seul réflexe : appeler le 15 !
Devant un infarctus aigu du myocarde, il convient d’intervenir le plus rapidement possible sur l’artère responsable de l’infarctus, dans les deux premières heures afin de limiter le risque de complications immédiates ou secondaires.
Or, seulement 54 % des patients victimes d’infarctus aigu du myocarde appellent le 15 en première intention et parmi eux, plus d’un sur trois l’appellent au-delà de la première heure suivant les symptômes. Ils sont encore trop nombreux à se présenter spontanément aux urgences d’un centre hospitalier sans plateau technique interventionnel ou au cabinet du médecin traitant, allongeant les délais de l’angioplastie primaire de reperfusion du myocarde.
En appelant le 15, le patient bénéficie d‘une prise en charge rapide avec un mode de transport médicalisé par le SMUR, pour une admission directe en salle de cardiologie interventionnelle, sans transiter par les urgences. En effet, plus on est rapide, plus on est efficace et moins grande sera la quantité de myocarde détruite.
Le temps gagné, c’est du cœur sauvé !
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Parce qu'en Bretagne on tarde à appeler le 15 en cas de douleurs à la poitrine, les décès par infarctus restent encore trop nombreux. Alors, arrêtons d'hésiter !
Après quinze minutes de douleurs aigües dans la poitrine, j'appelle le 15. Le temps gagné, c'est du coeur sauvé.
Appeler le 15 sauve des vies, la vôtre aussi.
C'était un message de l'ARS Bretagne et de la Fédération Française de cardiologie.