Les deux conférenciers, Nathalie Bajos et Bernard Jegou de l’INSERM, ont abordé plusieurs questions actuelles. Si c’est encore la méthode de contraception la plus utilisée, des femmes expriment pourtant une certaine méfiance à l’égard de la pilule. Quelles sont les conséquences de cette « crise » de la pilule ? Comment permettre aux couples de choisir la méthode de contraception qui leur convient le mieux ? Et où en est-on de la pilule masculine ? La contraception est médicalisée. Elle est aussi portée par des normes sociales et anthropologiques qui apparaissent différentes selon les pays européens. La pilule reste un médicament, mais il existe d’autres méthodes de contraception. Quelques questions ont porté sur la balance bénéfices-risques en santé, notamment des pilules de 3ème et 4ème génération, sur la prescription, sur le service médical rendu. Le libre choix de la personne et du couple est essentiel.
Contraception : une pilule qui divise ?
ArticlePlus de 200 personnes ont participé à l’Espace des Sciences à Rennes, à la conférence débat public intitulée : Contraception : une pilule qui divise ?