Selon les zones du cerveau touchées, les séquelles de l'AVC peuvent concerner une ou plusieurs fonction(s) cérébrale(s)2 : la mobilité, le langage, la vision, le comportement... Ces répercussions dépendent de la rapidité de la prise en charge, de l'étendue de la zone touchée et de la zone cérébrale atteinte.
Quels sont les signes d’alerte d’un AVC ?
Lorsqu’une personne est victime d’un AVC, des signaux peuvent vous alerter. Ils apparaissent de manière soudaine et peuvent durer quelques minutes à plusieurs heures :
- faiblesse musculaire ou paralysie brutale touchant face, bras et jambe d’un même côté du corps (hémiplégie) ;
- perte de la sensibilité d'un bras, d'une jambe, de la face ou de tout le côté d'un corps ;
- difficulté soudaine à trouver les mots ou à les exprimer ;
- trouble soudain de l'équilibre et de la marche ;
- perte soudaine de la vision d'un œil ou vision trouble ;
- maux de tête violents et intenses.
Devant ces symptômes, il faut appeler le centre 15 sans attendre.
Que faire lorsque l’on suspecte un AVC ?
Un mot d’ordre : la rapidité. L’AVC est en effet une URGENCE ABSOLUE.
Si le patient est rapidement pris en charge, les risques de lésions cérébrales irrémédiables sont moindres.
En attendant les secours, vous pouvez :
- allonger la personne avec un oreiller sous la tête et la laisser allongé jusqu’à l’arrivée des secours ;
- noter l’heure où les signes sont apparus ou quand la dernière fois a été vue sans ce signe ;
- regrouper les ordonnances et les dernières prises de sang réalisées.
/!\ ATTENTION à ne pas faire boire ni manger la personne victime d’un AVC.
Ne lui donnez aucun médicament et ne réalisez aucune injection, même si c’est son traitement habituel.