Des inondations frappent la Bretagne en cette fin de mois de janvier 2025. Cette situation peut conduire à l’utilisation de groupes électrogènes, pompes thermiques et éventuellement de chauffages d’appoint. Mal utilisés, ces équipements peuvent être à l’origine d’intoxications au monoxyde de carbone pouvant entraîner des décès.
Dans ce contexte comment réduire les risques d'intoxication au monoxyde de carbone ?
- Les groupes électrogènes doivent impérativement fonctionner à l’extérieur des lieux d’habitation, y compris à l’extérieur des caves, sous-sols, garages... en veillant à ce que les gaz de combustion ne rentrent pas dans les habitations, il en est de même pour les braseros et barbecues.
- Les cuisinières, braseros, barbecues, n’étant pas destinés à un usage de chauffage, ne doivent jamais être utilisés à cet effet ;
- Les chauffages d’appoint (poêle à pétrole, poêle à gaz : à catalyse, à infrarouge, à infrableu...) ne doivent jamais être utilisés en continu mais seulement par intermittence ;
- Il convient de veiller à une aération et une ventilation correctes des lieux, et ne jamais boucher les entrées et sorties d’air.
Tous ces appareils doivent être éteints en cas d’absence prolongée du domicile et durant le sommeil.
Quels sont les signes d'alerte ?
Le monoxyde de carbone est un gaz toxique, inodore, invisible, non irritant, et donc non décelable.
Les symptômes de l’intoxication au CO - maux de tête, fatigue, nausées, voire confusion mentale - apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes au sein du foyer. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes. Il est donc important d’agir très vite.
En cas de suspicion d’intoxication, aérez immédiatement les locaux, arrêtez si possible les appareils à combustion, évacuez les locaux et appelez les secours en composant le 15, le 18 ou le 112 (et le 114 pour les personnes malentendantes).
La prise en charge des personnes intoxiquées doit intervenir rapidement, dès les premiers symptômes, et peut nécessiter une hospitalisation.
Pour aller plus loin : site de l’ARS Bretagne, un kit de communication est mis à disposition pour rappeler et prévenir le risque (affiche, spot radio, visuels réseaux sociaux).
