Interruption volontaire de grossesse

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Interruption volontaire de grossesse

Toute femme enceinte, mineure ou majeure, qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin ou une sage-femme l'interruption de sa grossesse. Seule la femme concernée peut en faire la demande.

L'interruption volontaire de grossesse (IVG) est un droit garanti par la loi (article L.2212-1 du Code de la santé publique).

IVG : attention aux informations trouvées sur Internet

Certains sites internet ou forums indiquent proposer des informations neutres ou médicales sur l'avortement, mais ils sont en fait rédigées par des opposants au droit à l'IVG. Méfiez vous systématiquement des sites et numéros verts consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une IVG.

Quels sont les délais pour pratiquer une IVG ?

En France, une IVG peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines après le 1er jour des dernières règles. Afin que les délais soient respectés, il est important, lorsque la décision de recourir à une IVG est prise, d’engager les démarches rapidement.

Attention cependant : les délais dépendent également de la méthode choisie (IVG médicamenteuse ou IVG instrumentale).

Comment une IVG est-elle réalisée ?

Il existe 2 méthodes d'IVG :

La technique utilisée dépend de votre choix, du terme de la grossesse, de votre âge et de votre état de santé. Ce choix peut être effectué avec l’aide du médecin ou de la sage-femme lors de la première ou de la deuxième consultation médicale.

Où s'informer sur l'IVG ?

Pour vous informer sur l'IVG (démarches, déroulement ...), vous pouvez consulter le site du Ministère ou vous adresser :

  • au numéro national anonyme et gratuit : 0 800 08 11 11 ;
  • aux centres de planification ou d’éducation familiale ;
  • aux établissements d’information, de consultation et de conseil familial.

Guide d'information sur l'IVG pour les femmes

Le dossier guide est remis à toutes les femmes souhaitant accéder à une interruption volontaire de grossesse, lors de la première consultation médicale préalable à l’intervention. Ce livret est destiné à apporter toutes les informations nécessaires sur la réglementation en vigueur, les démarches à réaliser et les délais à ne pas dépasser, les techniques d’IVG, le coût d’une IVG et sa prise en charge, la contraception après une IVG ...

Guide d'information sur l'IVG médicamenteuse hors établissement de santé, pour les professionnels de santé

Les gynécologues, les médecins généralistes et les sages-femmes justifiant d’une expérience professionnelle adaptée peuvent pratiquer des IVG par méthode médicamenteuse dans leur cabinet de ville, dans un centre de planification ou d'éducation familiale ou dans un centre de santé. Seules les IVG par voie médicamenteuse peuvent être pratiquer dans le cadre de ce dispositif.

Le plan régional s’inscrit dans la déclinaison régionale du plan national d’actions pour améliorer l’accès à l’IVG. Il a été élaboré par un binôme du réseau ARMORIC, réseau de professionnels bretons assurant les formations des acteurs intervenants sur ce thème, sous la coordination de l’ARS. Structuré autour de quatre axes, il dégage un ensemble de constats desquels des priorités d’actions ont été proposées et validées par l’ARS. 

L’axe prioritaire à développer est l’axe 3 « Améliorer le parcours et permettre l’accès à une offre diversifiée », dans lequel quelques actions clés seront à mettre en œuvre en priorité :

  • « développer l’IVG médicamenteuse en ville » : un focus est mis sur les sages-femmes qui ont maintenant la compétence pour développer l’IVG médicamenteuse à leur cabinet, et viendront compléter la  difficile mobilisation des médecins généralistes sur le sujet.
  • « développer l’accès aux différentes méthodes d’IVG à l’échelle d ‘un territoire de proximité et dans le cadre des GHT », action qui permettra d’avoir une offre de proximité pour les 3 techniques d’IVG, afin que les femmes puissent choisir leur méthode.
  • « rationaliser l’entrée dans le parcours », avec en particulier la réalisation d’une échographie de datation dès  l’entrée dans le parcours afin de pouvoir proposer aux femmes une IVG médicamenteuse qui ne peut se faire que jusqu’à 7 semaines de grossesse.
Consultez le Plan régional d'amélioration de l'accès à l'IVG en Bretagne