La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) permet de prévenir les infections par les papillomavirus les plus fréquents, responsables, chez la femme, de 70 à 90 % des cancers du col de l’utérus. Elle est recommandée chez les filles et les garçons, dès l’âge de 11 ans :
- De 11 à 14 ans révolus, la vaccination se déroule en deux injections, espacées de 6 à 13 mois.
- Entre 15 à 19 ans révolus, un rattrapage de la vaccination est possible. Trois injections sont alors nécessaires selon le schéma suivant : la deuxième injection a lieu 2 mois après la première et la troisième est faite 6 mois après la première.
La vaccination contre les HPV est également recommandée :
- jusqu’à l’âge de 19 ans, chez les garçons et les filles immunodéprimés (aux mêmes âges que dans la population générale), et dès l’âge de 9 ans, chez les enfants (garçons et filles) candidats à une transplantation d’organe solide ;
- jusqu’à l’âge de 26 ans, chez les hommes ayant ou ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes.
En cas de retard, il est inutile de tout recommencer, il suffit de compléter avec la ou les doses manquantes. Les vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination débutée avec un vaccin doit se poursuivre avec le même.
Les médecins traitants, pédiatres, gynécologues, sages-femmes, pharmaciens et infirmiers (sur prescription) sont en mesure d'informer, de prescrire et d'administrer le vaccin. Il est également possible de se faire vacciner dans les centres publics de vaccination.
En savoir plus
- La vaccination HPV en Bretagne (site ARS Bretagne)
- Dépliant "On ne les protège jamais trop" (InCA)
La consultation initiale et les consultations de suivi
La première consultation est dédiée à la discussion autour de la contraception afin de pouvoir faire le choix le plus adapté en fonction de vos antécédents et de vos besoins. Elle permet aussi d’obtenir des informations sur la prévention et le dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST).
L’examen gynécologique n’est pas obligatoire et n’est proposé que si nécessaire et avec votre consentement.
Les consultations de suivi sont proposées 1 fois par an, pour renouveler votre contraception ou en changer si nécessaire, ou prescrire les examens de dépistage si besoin.
Ces rendez-vous sont également l’occasion d’aborder le sujet de vos règles, notamment si elles sont douloureuses. N’hésitez pas à en parler à votre professionnel de santé, qui vous prescrira le traitement adéquat afin d’apaiser vos douleurs, ou les examens nécessaires selon votre situation.
La contraception
Votre professionnel de santé peut vous prescrire une contraception, qui sera ensuite délivrée en pharmacie sur prescription médicale, sans avance de frais. Leur délivrance est également protégée par le secret pour les mineur(e)s : le remboursement peut ainsi être effectué de manière totalement anonyme.
Qu'est-ce que le secret pour les personnes mineures ?
Tout au long de votre parcours d'accès à la contraception, vous pouvez bénéficier du secret. Vous n'avez pas à obtenir le consentement de vos parents pour consulter et obtenir une contraception : le secret médical doit être gardé.
Chaque professionnel de santé est ainsi tenu au secret sur votre identité et ne la divulgue à personne.
Dans cette situation, l'Assurance Maladie ne transmet aucun relevé de remboursement concernant les actes réalisés
La contraception d’urgence
La contraception d'urgence réduit le risque de grossesse non désirée après un rapport sexuel non protégé ou mal protégé (oubli de pilule, rupture de préservatif). Elle est disponible en pharmacie.
Il existe deux types de contraception d’urgence :
Son utilisation doit cependant rester exceptionnelle. En effet, la contraception d’urgence n'est pas efficace à 100 % et ne peut pas remplacer une contraception régulière associée à un suivi médical.
En cas d’oubli de pilule :
En savoir plus :
- Site QuestionSexualite.fr
- Chat sécurisé et gratuit 24h/24 : lespipelettes.org
- Site Ameli.fr : "Contraception : dispositifs et remboursements"
En cas de troubles périnéo-sphinctériens, de la rééducation périnéale peut être proposée.
Elle peut être effectuée :
- par une sage-femme en accès direct si les troubles sont liés à un accouchement.
- par un kinésithérapeute quelque soit la situation: postpartum, nullipare, énurésie, incontinence à l’effort… Elle doit être prescrite par un médecin ou peut se faire sans prescription médicale dans le cadre de l’accès direct si le kinésithérapeute exerce en MSP ou ESP.
L’Assurance Maladie propose des rendez-vous de prévention chez le chirurgien-dentiste et offre des soins aux enfants dès 3 ans et jusqu’à 24 ans, pour leur permettre d’acquérir les bons réflexes d’hygiène bucco-dentaire.
Il répond à deux objectifs :
- favoriser un contact précoce avec le chirurgien-dentiste ;
- instaurer des rendez-vous réguliers aux âges les plus exposés au risque carieux :
3, 6, 9, 12, 15, 18, 21 et 24 ans.
⚠️ À partir d’avril 2025, les rendez-vous de prévention seront proposés tous les ans comme le préconisent les recommandations de la Haute Autorité de santé. Cette mesure permettra :
- de suivre plus régulièrement la santé bucco-dentaire des jeunes ;
- de détecter et traiter plus tôt les affections bucco-dentaires afin d’éviter des soins plus invasifs ;
- de promouvoir une éducation continue à la santé orale pour éviter les comportements à risque et éviter ainsi l’apparition de ces affections.
Les temps de consultations peuvent être un moment pour parler des violences intra-familiales et/ou faites aux femmes. Une écoute attentive vous sera proposée ainsi que des démarches possibles.
Un numéro d’urgence et d’écoute est également dédié.
Il est anonyme et gratuit : le 3919.
Un site internet est en outre à disposition :
Les professionnels de santé (chirurgiens-dentistes, médecins, sages-femmes et masseurs-kinésithérapeutes) peuvent réaliser des certificats médicaux initiaux en cas de violences avérées. Ce certificat pourra être utilisé en justice. Il peut attester de lésions traumatiques et/ou d’une souffrance psychique et sera par conséquent remis uniquement à la victime.
Même sans le demander, le certificat médical initial doit être établi et conservé dans le dossier médical.