En Bretagne, l’incidence est faible et relativement stable au cours des dernières années : en 2018, 157 personnes ont découvert leur séropositivité (en raison de la crise sanitaire, le traitement des données 2019 n'a pu être réalisé ou pourra évoluer en fonction des mises à jour).
Le nombre de personnes vivant avec le VIH suivies dans les hôpitaux bretons augmente (plus de 3850) et vieillit (âge médian, 52 ans) du fait des progrès thérapeutiques. Autrement dit, pour reprendre le slogan de santé Publique France, "Vivre avec le VIH, c'est d'abord vivre" mais c'est encore aussi traverser des épreuves et la lutte contre la sérophobie, encore trop présente, est un objectif à maintenir.
Autre maladie virale chronique, dont on peut guérir , l'hépatite C : avec là encore, un objectif d'éradication. Si l'incidence est également faible en Bretagne (4eme rang des régions les moins touchées) trop de personnes ignorent leur séropositivité (1 personne infectée sur 5) et ne bénéficient pas du traitement curatif.
"Vivre avec le VIH, c'est d'abord vivre" : la campagne de Santé Publique France
Les personnes séropositives font encore trop souvent l'objet de discriminations dans leur vie sexuelle en raison de leur statut sérologique. Ces discriminations s'expliquent, en grande partie, par le fait que le TasP (Treatment as Prevention) est méconnu aussi bien du grand public que des populations plus concernées par le VIH. L'objectif de la campagne de Santé Publique France est d'accroître le niveau de connaissance du TasP pour faire changer le regard sur les personnes séropositives.
Aujourd'hui, avec les traitements, une personne séropositive peut vivre pleinement et en bonne santé sans transmettre le VIH, ou encore fonder une famille. 5 visuels mettent ainsi en scène des couples et des familles dans des moments joyeux.
On peut être tout à la fois « séropositif » et « populaire », « polisson », « popstar », « poétique »…