L’ARS Bretagne publie son bilan des prises en charge d’aval en soins de suite et réadaptation pour les patients hospitalisés pour syndrome coronaire aigu et insuffisance cardiaque.
Comme l’indiquait encore récemment la Cour des Comptes dans son rapport d’octobre 2018 sur l’application de la LFSS, l’accueil des patients victimes d’accidents cardiaques dans des services de réadaptation cardiovasculaire a démontré son efficacité en termes de réduction des récidives, de diminution de la mortalité et d’amélioration du bien-être des patients.
En Bretagne, la part des patients qui en bénéficient est de 43 % pour les syndromes coronaires aigus et de moins de 2 % pour les insuffisants cardiaques. Cette part diminue avec l’âge.
Une part importante des patients, surtout ceux victimes d’insuffisance cardiaque, est orientée vers des services des SSR polyvalents, où la charge rééducative est faible.
Ces difficultés d’accès à la réadaptation cardiovasculaire peuvent s’expliquer par un taux d’équipement inférieur au niveau national (0,72 lits et places pour 10 000 habitants adulte contre 0,95 en France métropolitaine), que la région tente de compenser en développant l’hospitalisation à temps partiel.