Dans le contexte de crise sanitaire qu’a connue le pays en 2020, les établissements de SSR ont joué un rôle majeur dans l’appui aux services de médecine et de réanimation. De nombreuses unités dédiées aux patients atteints de la COVID-19 ont ainsi vu le jour. Cette crise a néanmoins obligé les structures à réduire leurs files actives, voire à fermer certains services, en particulier des hôpitaux de jour. De plus, les déprogrammations imposées aux services de chirurgie ont réduit les adressages vers les services pratiquant la réadaptation post-interventionnelle.
Sur l’année 2020, 1 609 000 journées ont été réalisées par les services de SSR en Bretagne, soit 8,4 % de moins qu’en 2019. Cette baisse sensible est moindre qu’au niveau national (-13 %), la région ayant été moins touchée par le virus.
Le nombre de journées d’hospitalisations à temps complet a diminué de 5,4 % et le nombre de venues en hospitalisation partielle de 22,9 % (contre respectivement 10,1 % et 32,9 % en France). Toutes les spécialités ont été affectées : -25 % en SSR locomoteurs,
-21 % en SSR neurologiques, -35 % en SSR cardiologiques, -52 % en SSR respiratoires, -58 % en SSR en addictologie, -19 % pour les SSR à destination des personnes âgées poly-pathologiques dépendantes (PAPD).
Il en découle que la part de l’hospitalisation partielle chute de 14,7 % à 11,6 % en 2020 (9,2 % en France), interrompant brutalement la dynamique de progression qui s’était installée depuis quelques années.